fin du festival francophone de la poésie des jeunes
Culture / Littérature
Fin de l’édition 2013 du festival francophone de a poésie des jeunes au Bénin.
Vendredi 23 Août 2013. IKOUKODJE Mounirou, porte flambeau des jeunes poètes du zou-collines, décrochait le premier prix de la 2ème édition du Festival Francophone de la Poésie des Jeunes au Bénin ‘’FFPJ-2013’’. Un ordinateur de table et un trophée pour clôturer une soirée culturelle pleine de poésie, tenue dans la salle d’évènement du centre culturel chinois. Ils étaient au total 21 candidats retenus au plan national pour cette phase finale de la compétition évaluée par un jury de trois membre, dirigé par le Professeur Marc Aurel AFOUTOU. Ces activités pratiques ont commencé depuis le Jeudi 25 Avril 2013 directement dans les établissements secondaires sous forme d’un concours suivi d’une campagne de sensibilisation et d’information, et ont couvert une période de six (6) mois dans différentes localité de notre pays. Il reste spécifiquement orienté vers les jeunes apprenants des Collèges, Lycées et Universités du Bénin, dans la tranche d’âge de 25 ans et moins.
Une rencontre nationale de poètes en herbe pour une valorisation des figures historiques édifiantes de la nation béninoise.
Photo de famille des participants au festival
Pour cette 2ème édition, les règles n’ont pas fondamentalement changé : un genre, la poésie ; un thème, Le Bénin et ses figures emblématiques. On y voit le besoin manifeste d’attacher la poésie à l’histoire et à l’itinéraire politique, socio-économique et culturel du Bénin d’aujourd’hui. Cette approche, les organisateurs l’ont définit sciemment. Il s’agissait de combler un vide : ‘’ nous avons ressenti comme un vide énorme et avons éprouvé une tristesse très profonde, lorsqu’à la question de savoir si le Bénin disposait d’un répertoire livresque riche et fidèle sur les personnalités sociopolitiques et culturelles qui ont marqué l’histoire de notre pays, la plupart de nos interlocuteurs restèrent sans voix, eux-mêmes posant à leur tour la question auprès d’une tierce personne. Cette thématique, croyons-nous, doit permettre aux jeunes poètes participants d’aller vers l’histoire et de s’appuyer sur des faits réels et précis, pour orienter leurs plumes, afin de restituer une cohérence et une homogénéité au recueil collectif qui sera édité, malgré la pluralité des signatures qui seront réunies dans le produit final’’, disait Etienne AREMOU, président du comité d’organisation du festival, dans son discours d’ouverture.
Thanguy AGOI / Chroniqueur littéraire.
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